• Prendre le temps de les regarder c'est tellement apaisant, essayer de comprendre leurs relations sociales c'est tellement intéressant. J'aime les vaches et je trouve qu'elles reçoivent bien peu en échangent de tout ce qu'elles nous donnent.

    Hommage à ces sympathiques ruminants qui à la campagne font partie du décor, et sans qui la campagne ne serait pas ce qu'elle est.

    Mettre le son, et cliquer sur le titre de la vidéo pour agrandir.

     


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  • Le port du Collet, aux Moutiers-en-Retz (44) marque la frontière entre la Loire-Atlantique et la Vendée. Avec 2 autres passionnés de photographie nous y avons fait un saut mardi dernier pour voir le hibou des marais. Plusieurs individus évoluent dans le secteur, mais un seul était visible, somnolent au soleil, mais il était vraiment loin. Nous nous sommes donc promenés dans le secteur, à la recherche d'autres sujets à photographier.

    A notre arrivée la brume s'étend sur la campagne et sur le marais.

    A la frontière.

    A la frontière.

    Le sujet du jour, un magnifique rapace, le Hibou des marais.

    C'est un Hibou qui évoluent de jour comme de nuit, à la recherche de petits mammifères et de petits oiseaux. C'est à l'origine un migrateur, mais il se sédentarise dans certains endroits, comme auprès du port du Collet. Il apprécie les grands espaces sauvages, les marais et les marais salants, ainsi que les estuaires. Sont plumage lui assure un camouflage  exceptionnel.

    A la frontière.Faute de Hiboux nous nous rabattons sur d'autres oiseaux, et les paysages.

    Un Héron nous surveille du coin de l'œil

    A la frontière.

    Une Aigrette garzette fait de même.

    A la frontière.

    Un couple de Cygnes évolue paisiblement en compagnie de Mouettes rieuses, de Tadornes de Belon, et de Foulques macroule. 

    A la frontière.

    A la frontière.

    Le marais a été transformé par les hommes en une immense zone de culture, remembrée, où ne survivent que quelques arbres, et où des pêcheries bordent les canaux. A l'heure ou nos agriculteurs revendiquent la suppression de la jachère je me demande si cela est raisonnable. Je suis de ceux qui pensent que bien au contraire il est absolument nécessaire de l'agrandir pour que plantes et insectes s'y développent, assurant ainsi la subsistance des oiseaux.

    A la frontière.

    A la frontière.

    N'étant pas très loin nous décidons de nous rendre au passage du Gois, une chaussée inondable, qui avant la construction du pont permettait de rejoindre l'ile de Noirmoutier à partir du continent.

    A la frontière.

    A la frontière.

    Cette zone est également une zone ostréicole ou l'élevage des huitres est présent de longue date.

    A la frontière.

    Pour avoir plus de chances de voir les hiboux il ne me reste plus qu'à retourner là-bas, mais je le ferais en fin de journée, les rapaces étant plus actifs à ce moment-là.

     


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  • Hier en soirée je me suis rendu en Brière, à Trignac, en espérant voir quelques oiseaux à qui tirer le portrait. Hélas, ça tirait effectivement, mais du plomb et pas des photos. Les furieux étaient là , traquant le moindre canard dans leurs embarcations. Il ne restait que quelques cygnes au loin, insensibles à tout ce remue-ménage. Et dire qu'il y a encore un mois à limiter les promenades dans le marais de peur de recevoir des plombs !

    Faute de volatiles à immortaliser, j'ai profité d'une lumière sympa, jusqu'à l'heure bleue, pour faire quelques variations sur une passerelle et les clôtures.

    Entourée d'eau la passerelle ne sert à rien à cette époque, elle permettra de nouveau d'enjamber un canal dès que le niveau baissera.

    Une soirée en Brière.

    Le moindre rayon de soleil change toute l'ambiance.

    Une soirée en Brière.

    Au fond à gauche, l'embarcation de pseudos "premiers écolos de France" autoproclamés.

    Une soirée en Brière.

    Une soirée en Brière.

    Un tronc de "morta" est remonté à la surface.

    Le morta noir est le bois de chênes fossilisés. Sous la Brière repose en effet une forêt de chênes submergés il y a environ 5000 ans. Plus rare le morta rouge est le vestige de bouleaux engloutis il y a "seulement" 3500 ans. Il arrive que les troncs remontent à la surface de manière naturelle, mais ils sont plus fréquemment retrouvés lors du curage des canaux. Le morta est une matière très dure, et est utilisé par quelques artisans pour produire des stylos, des manches de couteaux , des pipes, ou des sculptures.

    Une soirée en Brière.

    Je n'ai jamais compris pourquoi en mer, et en eau douce, certains laissent leur barque pourrir plutôt que de la donner à quelqu'un n'ayant pas les moyens d'en acheter une.

    Une soirée en Brière.

    En retournant à la voiture j'ai trouvé les lignes tracées par les clôtures très intéressantes.

    Une soirée en Brière.

    Une soirée en Brière.

    Une soirée en Brière.

    Une soirée en Brière.

    Deux chevaux, en mal de toilettage, broutaient paisiblement.

    Une soirée en Brière.

    Une soirée en Brière.

    J'ai juste aperçu un couple de Tariers pâtres, que je n'ai pas eu le temps de photographier. J'ai juste noté de monsieur commençait à avoir son plumage nuptial, ce qui est étonnant à cette époque.

    Je vais commencer à fréquenter ces lieux plus assidument, en espérant avoir la chance de rencontrer le maître les lieux en début et en fin de journée : le Hibou des marais.

     


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  • Je vous ai déjà montré des photos des vacances 2023 dans le Cantal. Je vous propose aujourd'hui de me suivre un peu plus longtemps, en musique, sur le plateau du Cézallier. C'est un endroit magique, loin des contraintes de la vie actuelle, un endroit où on se sent vivant en ayant le sentiment d'appartenir à quelque chose de plus grand que la société des hommes.

    Cliquer sur le titre "Le Cézallier" pour agrandir la vidéo.


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  • Hier j'ai reçu mon nouvel objectif, le Fujifilm 100-400. Malgré une météo maussade je suis allé l'essayer cet après-midi et je suis assez satisfait du résultat.

    Je suis en attente d'un télé-convertisseur 1.4, ce qui me permettra de bénéficier d'un objectif équivalant à un 200-850 (en plein format), de quoi passer du bon temps en pleine nature.

    Cliquer sur les photos pour les agrandir.

     Grand cormoran.

    Premier essai.

     

    Mouette rieuse.

    Premier essai.

    Premier essai.

    Premier essai.

     

    Aigrette garzette.

    Premier essai.

     

    Ragondin.

    Premier essai.

     

    Les galeries des ragondins sont inondées, ils se regroupent donc sur les langues de terre émergées ou ils trouvent de quoi se nourrir.

    Premier essai.


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  • Après une matinée pluvieuse et tempétueuse, le soleil était de sortie hier après-midi. Une fois de plus je suis donc parti pour la pointe Saint-Gildas, à Préfailles.

    Il y avait un petit vent vivifiant, l'Atlantique n'était pas vraiment en colère mais brassait bien ses eaux, et quelques tribus d'oiseaux profitaient de cette accalmie pour se nourrir des coquillages et des algues échoués suite au coup de vent de la nuit passée.

    Cliquer sur les photos pour les agrandir.

    Lorsqu'on arrive à la pointe; ce que l'on voit d'abord ce sont les vagues, et ensuite, en descendant de la voiture, on entend le son de toute cette eau brassée par l'océan.

    Vagues et plumes.

    Vagues et plumes.

    Vagues et plumes.

    Vagues et plumes.

    Vagues et plumes.

    Vagues et plumes.

    Soudain une escadrille apparaît au-dessus du port. Ce sont des Bernaches cravant, de petites oies qui viennent passer l'hiver sur nos côtes. Elles amerrissent un peu plus loin. Leur programme : dégustation d'algues, et repos.

    Vagues et plumes.

    Vagues et plumes.

    Vagues et plumes.

    Vagues et plumes.

    Vagues et plumes.

    Lorsqu'elles s'éloignent en nageant, leurs petits culs blancs sont du plus bel effet.

    Vagues et plumes.

    Sur les rochers plusieurs groupes de Tournepierres à collier se reposent et deux ou trois Grands gravelots se joignent à eux.

    Vagues et plumes.

    Vagues et plumes.

    Les Tournepierres, contrairement aux Bécasseaux et aux Gravelots, sont des oiseaux simples à observer. Il suffit de s'approcher lentement à découvert, et de s'assoir. Au début ils s'éloignent, puis reviennent tranquillement à côté de nous, s'aventurant parfois à moins d'un mètre de nos chaussures pour grappiller un ver ou une moule entrouverte. Ils font à peu près la taille d'un merle.

    Vagues et plumes.

     Avec celui-ci nous sommes bien restés 15 minutes à nous tenir compagnie. Ce sont des instants magiques que j'apprécie énormément, quelle satisfaction c'est de ne pas effrayer un animal sauvage.

    Vagues et plumes.

    Vagues et plumes.

    Vagues et plumes.

     

     


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  • Ce matin la pluie est de retour, mais hier, après deux matins très froids à -6 et -7°, ce qui est très rare ici, le marais était pris par la glace. Pas de vent, un froid sec, du soleil, et en début d'après-midi encore -1°, le temps parfait pour se promener. J'aime ces conditions météo, c'est vivifiant, je me sens bien. 

    Cliquer sur les photos pour les agrandir.

    Le vieux cheval paissait paisiblement.

    Glace.

     

    Leurs galeries étant inondées, et le marais couvert de glace, les ragondins sont alors obligés de manger en bordure du marais, devenant des cibles parfaites pour les chasseurs  avides de détruire "des nuisibles.

    Glace.

    Glace.

    Lorsqu'il fait froid l'ambiance est particulière, pas de bruits, hormis les piaillements de quelques oiseaux, et des coups de fusils destinés à des oiseaux engourdis qui souffrent déjà du froid. 

    Glace.

    Glace.

    Superbe lumière qui magnifie les couleurs des chaumes et de l'eau glacée.

    Glace.

    Glace.

    Alors que la déchetterie est à moins d'un km, de tristes abrutis préfèrent déverser leurs déchets dans les chemins. Dans le cas présent ce ne sont que des déchets verts, mais il y a aussi régulièrement du plastique et des gravats.

    Glace.

    La végétation est très perturbée par le dérèglement climatique. Les iris des marais sont en avance de pratiquement 2 mois, et les ajoncs sont en pleine floraison.

    Glace.

    Glace.

     


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  • Beaucoup de gens y portent très peu d'attention, pour eux ce sont juste des "piafs", des petits oiseaux. Pourtant ils sont tout autour de nous, même si leurs populations diminuent de manière dramatique un peu plus tous les ans à cause des activités humaines.

    J'ai la grande chance de vivre dans un endroit où il est encore possible de les regarder et de les écouter assez facilement. Que ce soit dans notre jardin, où dans le marais juste derrière, les passereaux font partie de ma vie au quotidien. Et en ce qui me concerne il est important de pouvoir les identifier pour en connaître plus sur leur façon de vivre.

    Voici donc quelques photos de ceux rencontrés le plus couramment, prises lorsque je disposais du matériel adapté.

    Le Moineau domestique.

    Madame, puis monsieur reconnaissable à son plumage plus coloré.

    Ils viennent quotidiennement dans le jardin, et sont très nombreux en été ou ils se nourrissent des graines de millet sauvage (je ne désherbe plus l'allée ou il pousse).

    Nos plus proches voisins.

    Nos plus proches voisins.

    L'Accenteur mouchet

    Il est très présent dans le village, surtout dans les haies ou il recherche des insectes. Il ressemble au Moineau, mais il est beaucoup plus discret, je dirais même qu'il est timide.

    Nos plus proches voisins.

    Le Chardonneret élégant.

    Très présent aux beaux jours, on le voit moins en période hivernale (bien que j'en aie aperçu une bande la semaine dernière). Rarement isolé il évolue en groupe.  C'est un de nos plus beaux passereaux, et un très bon chanteur, ce qui malheureusement lui vaut d'être très braconné pour être enfermé en cage ( La détention et la commercialisation de chardonnerets élégants constituent pourtant un délit, passible d'une peine de 150 000 € d'amende et trois ans d'emprisonnement).

    Nos plus proches voisins.

    La Mésange charbonnière.

    Dans le village elle évolue principalement sur les chênes et les frênes. Elle les débarrasse des parasites: chenilles, pucerons, et autres indésirables qu'elle recherche minutieusement le long des feuilles et des bourgeons. Facilement identifiable du fait de ses couleurs, elle aussi est rarement seule et évolue en petit groupe.

    Nos plus proches voisins.

    Nos plus proches voisins.

    Le Pinson des arbres

    Très présent dans les arbres du marais il évolue en bandes plus ou moins importantes. En période nuptiale le plumage du mâle est superbe. Aux beaux jours on le reconnaît à cela, mais également à son chant mélodieux très répétitif.

    Nos plus proches voisins.

    L'Hirondelle de cheminée.

    Elles arrivent dans le quartier en général au mois d'avril, et s'y attardent de plus en plus tard. Il y a 10 ans le départ avait lieu en septembre alors que désormais elles nous quittent plus tardivement, en octobre. Ici leur population est en augmentation, même si cela n'a rien à voir avec ce qu'elle était il y a quelques décennies. Il est interdit de détruire les nids d'hirondelles, même inoccupés. C'est un délit passible de 3 ans de prison et de 150.000 € d'amende.

    Nos plus proches voisins.

    L'Orite à longue queue.

    Anciennement appelé Mésange à longue queue, ce petit feu follet est craquant. Comment ne pas être en admiration devant cette boule de plumes ? Il s'agit pourtant d'un redoutable prédateur pour les insectes qui ont intérêt à bien se cacher si une bande de 5 ou 6 orites débarque sur l'arbre, ou la haie, qu'ils occupent. Dans le marais ces équilibristes aiment bien évoluer dans les chaumes.

    Nos plus proches voisins.

    Nos plus proches voisins.

     Le Tarier pâtre.

    Il évolue en couple dans les haies sauvages du marais. Madame et monsieur aiment bien surveiller leur territoire, perchés sur un poteau ou un fil de clôture. Ici il est sédentaire et peut-être observé toute l'année. Insectivore il trouve sa nourriture dans les haies, ou au sol. En période nuptiale le plumage du mâle devient très coloré, et il ne lâche pas sa dulcinée, ou cas ou un concurrent voudrait la séduire.

    Nos plus proches voisins.

    Nos plus proches voisins.

    Le Pipit farlouse.

    On dirait une grive en plus petit tellement son plumage lui ressemble. Une de ses caractéristique est de chanter en vol, et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il y va de bon cœur.

    Nos plus proches voisins.

    Nos plus proches voisins.

    La Linotte mélodieuse.

    Elle arrive aux beaux jours en bordure du marais, elle aime bien se percher dans les haies en petit groupe,  pour regarder si des graines sont disponibles au sol. Le plumage du mâle est très coloré en période nuptiale et il perd peu à peu ses jolies couleurs dès le mois de juillet. Comme son nom l'indique son chant est très mélodieux.

    Nos plus proches voisins.


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  • Il y a des jours parfois compliqués en photographie, manque de lumière, ciel cramé, réglages compliqués...etc... Mais heureusement il y a les jours où tout va bien, ou l'on est heureux d'être en pleine nature pour voir de jolis paysages et observer des animaux dans leur milieu naturel.

    C'est ce qui m'est arrivé le 2 mars 2017. Dès le début de journée dans les marais salants j'ai eu droit à un beau lever de soleil, la lumière était parfaite. Ensuite le temps s'est couvert mais j'ai quand même réussi quelques photos sympas sur la côte sauvage, au Croisic.

    Voici les habitants de ces milieux que j'ai croisés ce jour-là.

    Au réveil les aigrettes garzette n'étaient pas très active, tant mieux, elles ne se sont pas envolées lors de mon approche.

    Observation du 2 mars 2017.

     

    Observation du 2 mars 2017.

    Observation du 2 mars 2017.

    Un chevalier gambette avait lui aussi du mal à s'éveiller. Sans doutes attendait-il de s'être suffisamment réchauffé aux rayons d'un soleil naissant pour prendre son envol. Ou alors était-il en pleine contemplation de son reflet dans l'eau de la vasière.

    Observation du 2 mars 2017.

    Observation du 2 mars 2017.

    L'avocette élégante et ses copines dormaient encore, en équilibre sur une seule patte.

    Observation du 2 mars 2017.

    Observation du 2 mars 2017.

    Il y avait plusieurs grands cormorans sur le site. Les mâles étaient superbes en plumage nuptial, certains  étendant leurs ailes pour faire sécher leur plumes au soleil. 

    Observation du 2 mars 2017.

    Observation du 2 mars 2017.

     

    Sur la côte ce sont surtout les goélands argentés, adultes et juvéniles, qui étaient présents. A l'affût de la moindre chose à manger.

    Observation du 2 mars 2017.

    Observation du 2 mars 2017.

    Observation du 2 mars 2017.

    Observation du 2 mars 2017.

     


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  • Le 5 janvier dernier le temps était parfait pour faire un petit tour sud Loire, sur les plages de Saint-Michel-Chef-Chef. Au menu les pêcheries (comme souvent), un couple d'amoureux, des parapentes, et de jolies couleurs dorées.

    Cliquer sur les photos pour les agrandir.

     

    Me rendre sur cette plage sans photographier les pêcheries pour moi c'est mission impossible.

     

    Un joli soir.

    Un joli soir.

    Un joli soir.

     

    J'ai J'ai très rarement pour habitude de photographier des gens, mais celles-là je ne pouvais pas les louper tellement ce jeune couple était craquant.

    Un joli soir.

    Un joli soir.

    Un joli soir.

    Comme il y avait quelques parapentes au loin, j'ai ensuite changé de plage. Ils étaient 5 ou 6, et ils ont profité du vent favorable jusqu'à la nuit.

    Un joli soir.

    Un joli soir.

    Un joli soir.

    Quelques nuages impressionnants montraient leur nez à l'horizon.

    Un joli soir.

    Un joli soir.

    Puis le soleil s'est couché et sont arrivées de jolies couleurs dorées.

    Un joli soir.

    Un joli soir.

    Un joli soir.

    Ça été une sortie photo comme je les aime, un vent vivifiant, des promeneurs qui étaient là pour profiter de tels instants, sans cris et sans hurlements, une lumière parfaite, et ces 2 amoureux qui ont donné une note de poésie à cette jolie soirée.

     


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  • En 2020 nous avons passé nos vacances estivales sur le plateau du Larzac, à l'Hospitalet-du-Larzac, une petite commune qui tient son nom d'un hôpital qui y a été construit en 1108. 

    Après le COVID ces vacances en pleine nature, au calme, étaient particulièrement bien venues. Ça été l'occasion de découvrir le parc Naturel Régional des Grands Causses et des endroits magnifiques. Voici un aperçu rapide de cette très belle région.

    Millau et son viaduc

    Le site de Millau est habité depuis près de 3000 ans.  La ville se développe surtout au XVIe siècle et passe de 3 500 habitants en 1515 à 5 500 habitants en 1547. La ville compte actuellement un peu plus de 21000 habitants. Le viaduc a été mis en service en 2004 pour franchir le Tarn, sa longueur  est de  2460 mètres et son point le plus haut culmine à 342 mètres.

    Cliquer sur les photos pour les agrandir.

    Larzac & C°.

    Larzac & C°.

     Sainte-Eulalie-de-Cernon

    Cette petite commune est limitrophe à l'Hospitalet. Le site est occupé depuis le néolithique. C'est à partir de Saint-Eulalie que les templiers ont organisé le territoire du Larzac. Ils y ont construis une grande commanderie qui deviendra une des plus puissantes du sud de la France. La commune qui comptait 1800 habitants habitants en 1831 en comptait 310 en 2021.

    Larzac & C°.

    Devant l'église la magnifique place du village et sa fontaine abritée sous deux platanes et un tilleul. Le lieu idéal pour que Christine fasse une pause avec les furieux.

    Larzac & C°.

     

    De magnifiques ruelles et les ouvertures de certaines maisons témoignent d'une architecture d'un autre âge.

    Larzac & C°.

    Larzac & C°.

    La Couvertoirade.

    Membre du club des plus beaux villages de France cette jolie commune est un paradis pour qui aime l'histoire médiévale. La Couvertoirade constitue dès l’origine pour les Templiers un centre d’exploitation agricole. Sur ces terres, ils font cultiver aux paysans des céréales , élever des chevaux (pour la guerre) et des moutons (pour la viande, les peaux, le lait). Un bourg se développe autour du château, encore visible de nos jours, ceinturé de remparts. Sur la hauteur le moulin du Rédounel offre une magnifique carte postale : le village entouré de remparts et son moulin à vent qui embrasse l’immensité sauvage du causse.

    Larzac & C°.

    Larzac & C°.

    Cantobre.

    Perché sur son rocher à environ 550 mètres d’altitude au-dessus du niveau de la mer, le petit village fortifié de Cantobre est idéalement situé pour surveiller la confluence des vallées de la Dourbie et de la Trévezel 100 mètres plus bas. Les deux vallées marquent les frontières des trois grands plateaux calcaires (Les Causses) situés 200 mètres au-dessus de Cantobre. D’un point de vue historique, culturel et économique, le plus important d’entre eux est le Causse du Larzac au sud et à l’ouest qui fut jadis le fief des Chevaliers Templiers durant les 12ème et 13ème siècles. Au nord, et ce jusqu’à la vallée de la Jonte se trouvent le Causse Noir et à l’est, le Causse Bégon (Cantobre étant situé au point le plus à l’ouest de ces dernières).  Source : https://www.casteldecantobre.fr/histoire-de-cantobre

    Larzac & C°.

    Larzac & C°.

     Le chaos de Montpellier-Le-Vieux.

    Sur le Causse noir, surplombant les gorges de la Dourbie, se trouve le chaos de Montpellier-Le-Vieux, un des plus grands d'Europe. Merveilleuse citée de roches située en pleine nature, on l'imagine peuplée de fées, de sorcières, et autres créatures légendaires. C'est un lieu incontournable, à visiter et à savourer. J'y suis passé 3 fois, et j'y retournerai très certainement.

    Larzac & C°.

    Larzac & C°.

    Larzac & C°.

    Massif forestier du Causse Noir.

    L'occasion de faire une agréable promenade en sous-bois, et de découvrir une magnifique ferme certainement très ancienne.

    Larzac & C°.

     Le Causse Méjan.

    Le Causse Méjan est un vaste plateau calcaire français faisant partie des Grands Causses. C'est le plus haut des plateaux caussenards avec une altitude variant de 800 m à 1 247 m au mont Gargot. Sa superficie approche les 34 km². Avec 450 habitants à l'année, soit une densité de population de 1.4 habitants au kilomètre carré, le Causse Méjean est un des endroits les moins peuplés de France.

    Larzac & C°.

     

    Les gorges de la Jonte.

    Ces gorges  s'étendent sur  20 kilomètres entre le Causse Noir au sud, et le Causse Méjean au nord. Elles sont tout aussi spectaculaires que les gorges du Tarn.

    Larzac & C°.

     Le cirque de Navacelles.

    Encore un endroit à visiter absolument. Situé dans l'Hérault, entre Larzac et Cévennes, il est classé parmi les Grands sites de France. Il a été formé par un méandre recoupé de la rivière la Vis qui coule dans le village. Le gigantisme des lieux laisse  bouche bée.

    Larzac & C°.

    Larzac & C°.

    Larzac & C°.

    Larzac & C°.

    Roquefort.

    Situé dans le département de l'Aveyron Roquefort-sur-Soulzon est un village connu pour son fromage et situé au pied du Combalou,  un fragment du causse du Larzac isolé par l’érosion . Dans le village on trouve plusieurs trompe-l'œil à la gloire du fromage.

    Larzac & C°.

    Larzac & C°.

    Larzac & C°.

     

     


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  • Le marais de Brière (7000 ha) est un univers d'eau et de tourbe, c'est pourquoi je trouve qu'en cette saison le sépia lui va très bien.

    Sur le plan ci-dessous vous pourrez voir un plan des différents marais de la basse Loire, en vert la Brière Mottière qui est le cœur de la Brière, si on y ajoute la partie orangée cela constitue le marais de Grande Brière. Le marais de Donges, ou je vis, est lui aussi très étendu et couvre les communes de Donges, Crossac, Besné, Pontchâteau, et Prinquiau.

    Cliquer sur les photos pour les agrandir.

    D'eau et de tourbe.

     

    Avant l'arrivée du gaz et de l'électricité les briérons se chauffaient l'hiver avec de la tourbe façonnée en mottes ressemblant à des briques. Cette tradition à donnée naissance aux "piardes", des étendues d'eau entre les canaux, nées de l'extraction de la tourbe.

    Les canaux, naturels ou artificiels, traversent la Brière et sont en quelque sorte les routes qui permettent de naviguer dans le marais, avec les chalands, des embarcations typiques à l'origine en bois.

    La Grande Brière comporte différents ports ou les chalands sont remisés dans des zones appelées chalandières. Les plus grands chalands sont utilisés pour les promenades touristiques, tandis que les embarcations individuelles servent surtout, malheureusement, aux activités de  chasse, et de pêche.

    Le port de la Chaussée Neuve, à Saint-André des Eaux.

    D'eau et de tourbe.

    D'eau et de tourbe.

    D'eau et de tourbe.

     

    Re Retours Retours de chasse.

    Les jours de chasse on se croirait en zone de guerre. Les chasseurs briérons en grande majorité, ne respectent pas les règles de la chasse. Par exemple depuis plusieurs décennies la chasse au gibier d'eau n'ouvre plus le 14 juillet, mais dans la seconde quinzaine d'août, ceci pour préserver les couvées qui ne sont pas toutes élevées en juillet. Et bien de nombreux chasseurs continuent à faire une ouverture sauvage le 14 juillet, et comme ce sont des gens potentiellement dangereux, gendarmes et gardes-chasse fédéraux ne pénètrent pas dans le marais ces jours de braconnage.

    Un de mes collègues de travail était briéron, et comme j'évoquai le sujet avec lui il m'a répondu que c'était "parce qu'on a toujours fait comme ça avant".... J'ai clos la discussion en lui faisant remarquer que dans ces conditions les chasseurs ne devraient utiliser que des arcs puisque c'était le moyen de chasse utilisé avant les armes à feu.

    D'eau et de tourbe.

    Un "tombereau" bien conservé, remisé sous une cabane en tôles.

    D'eau et de tourbe.

    D'eau et de tourbe.

    Le port de Bréca, à Saint-Lyphard.

    C'est de là que part le Grand Canal qui traverse la Brière pour arriver à Saint-Malo-de-Guersac.

    D'eau et de tourbe.

    D'eau et de tourbe.

    D'eau et de tourbe.

    A suivre ........

     

     

     

     


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  • Le 3 janvier dernier c'était pluie et vent au menu. Avec Christine nous sommes allés prendre un bol d'air à la pointe Saint-Gildas.

    Heureusement que quelques notes de couleurs étaient là pour égayer l'atmosphère.

    Les vestiges d'anciens pièges à poissons (écluses) sont visibles à marée basse. La première photo (photo internet) montre une écluse encore en bon état le long des côtes charentaises. Lorsque la marée baisse les poissons restent prisonniers à l'intérieur de l'enceinte

    Un jour gris.

     

     

    Un jour gris.

      

    Un jour gris.

    Le petit chaperon jaune était avec moi.

    Un jour gris.

     

     

    Un jour gris.

    Vu le temps il n'y avait pas grand monde à se promener.

    Préférez vous la version en noir & blanc, ou la désaturation ?

    Un jour gris.

     

     

    Un jour gris.

    Le sable commençant à voler nous ne nous sommes pas attardés, je commençais à craindre pour mon matériel photo.

     

     

     

     


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  • Les vœux de la nature.


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  • 2006,c'est l'année ou j'ai commencé à pratiquer la photographie pour faire de la photographie, et non plus juste pour les occasions familiales.

    J'ai débuté avec un bridge Kodak Z 900, taille maxi des photos 2212 px. Première rencontre avec la photographie numérique. Voici quelques photos prises "cette année là" happy

     

    Port de Saint-Nazaire.

      Ce méthanier est resté de longs mois à quai, du fait d'un défaut de conception. C'est le dernier réalisé au chantier naval de Saint-Nazaire, qui ensuite s'est uniquement consacré à la construction des paquebots.

    2006 - Début d'une passion.

    2006 - Début d'une passion.

    Liseron soldanelle, ou liseron des dunes ( Calystegia soldanella).

    En juin - juillet sa magnifique floraison égaie les dunes du littoral.

    2006 - Début d'une passion.

    Première visite de la bambouseraie d'Anduze, un jardin extraordinaire pour qui aime la botanique.

    Un endroit exotique, avec des collections de bambous et de bonzaïs exceptionnelles.

    2006 - Début d'une passion.

    2006 - Début d'une passion.

     

    Campanules sauvages enracinées le long d'une falaise.

    2006 - Début d'une passion.

    Intérieur des arènes de Nîmes.

    Une ville que j'avais découverte en 1980 lors de mon service militaire. A visiter: les arènes, la maison carrée, les jardins de la fontaine, la vieille ville.

    2006 - Début d'une passion.

    Le pont du Gard. Haut lieux touristique, très (trop) fréquenté.

    2006 - Début d'une passion.

    La Camargue.

    Une découverte pour moi qui en matière de marais ne connaissait que la Brière.

    2006 - Début d'une passion.

    2006 - Début d'une passion.

    L'écorce des platanes me fascine telle une carte de l'univers.

    2006 - Début d'une passion.

    Le port de Six-Fours les plages, face à l'ile des Embiers.

    Un endroit que j'ai beaucoup fréquenté pendant plusieurs années, et dont j'aimais beaucoup l'ambiance (hors saison).

    2006 - Début d'une passion.

     

    A venir : 2007


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