Ce marais littoral du sud de la Loire-Atlantique marque le début du marais Breton qui lui est principalement en Vendée, comme son nom ne l'indique pas.

Il est situé sur la commune des Moutiers-en-Retz, et se prolonge jusqu'au petit port du Collet qui marque la frontière entre les deux départements.

Il longe la dune, et une plage ou s'alignent des dizaines de pêcheries qui donnent un air typique à ce littoral des rives de la baie de Bourgneuf-en-Retz, juste en face de l'ile de Noirmoutier.

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Visiblement il va être temps de dépoussièrer le capteur !

Hier après-midi escapade photo, tout d'abord à Tharon plage pour voir s'il y avait quelques oiseaux proches des pècheries, puis à la Pointe Saint-Gildas.

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J'ai malheureusement commencé par déranger une bande d'huitriers-pie. Ce sont des oiseaux très craintifs qui s'envolent dès que nous arrivons à la limite extérieure de leur zone de confort. Vous pouvez voir que la couleur de l'océan n'est pas des plus belle. Par ces conditions météo la vase et les sédiments de l'estuaire de la Loire sont en suspension, et ce n'est pas une invitation à la baignade.

Bécasseaux et Tournepierres, infatigables, arpentaient sables et cailloux à la recherche de leur pitance.

Imperturbables les pêcheries font toujours face à l'océan, bravant ses colères.

Une fois n'est pas coutume, j'ai pu voir la pointe Saint-Gildas à marée basse. Ça été l'occasion de découvrir ces vieux brise-lames en pierre, sans nul doute érigés il y a fort longtemps.

Deux Bernaches cravant survolaient les lieux en éclaireur de leur escadrille. 

Le fort vent de Nord-Est attaquait la crête des vagues dès leur naissance.

De petits chalutiers se pressaient de rentrer au port de Pornic, suivis par mouettes et goélands à la quête de quelques restes de poissons.

Nous sommes déjà à organiser les prochaines vacances qui auront lieu dans le Cantal, et je n'ai même pas terminé de présenter les dernières qui ont eu lieu en août/septembre 2022 en Ardèche.

Dès le lendemain de notre arrivée à Salavas, près de Vallon-Pont-d'Arc, nous nous sommes rués dans les gorges de l'Ardèche qui s'étendent de Vallon-Pont-d'Arc à Saint-Martin d'Ardèche, sur près de 30 km.

A cette époque la folie estivale est passée, et les sites commencent à être moins fréquentés. Ça me convient très bien .

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J'ai été très étonné de découvrir des troupeaux de chèvres sauvages, en totale liberté. Calmes, pas stressées par les voitures, elles cèdent le passage aux automobiles uniquement lorsqu'elles en ont envie.

Magnifiques paysages que je passerai des heures à contempler, je me sens ici à ma place. Moi qui passe mon existence près de l'océan, dans un cadre relativement plat, je ne respire bien que dans ces endroits pleins de reliefs.

Certain(e)s diront que je suis incapable de me satisfaire de ce que j'ai, mais c'est ainsi. J'aime ces territoires torturés, ravinés, et sauvages, loin de l'activité humaine et des industries qui près de chez moi nous pourrissent la vie.

Je ne me lasse pas de tels spectacles.

L'Oust est une petite rivière bretonne qui prend sa source dans les Côtes d'Armor, passe en Ille et Vilaine, puis rejoint le canal de Nantes à Brest à Malestroit, dans le Morbihan.

Ça été l'occasion d'une journée photo avec mon frère. De bons moments de marche, de photo, et un resto entre frangins au bord de l'Oust le midi.

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Un passage rapide en Ille et Vilaine, à Bains sur Oust, sur le site de l'ile aux pies.

La Gacilly, surtout connue comme site de production des produits de beauté Yves Rocher et également pour l'exposition photo estivale en plein air.

Et c'est à Malestroit, joli village médiéval, que l'Oust se marie avec le canal de Nantes à Brest.

Mardi après-midi la lumière était sympa, et j'ai pensé qu'il y aurait peut-être quelques Cigognes de posées dans le marais, à Bert, sur la commune de Trignac. En ce moment la Brière est partiellement inondée et ces sympathiques échassiers sont de retour sur les nids. Ceux-ci sont construits sur les pylônes de haute tension, et non pas sur les cheminées comme en Alsace, c'est beaucoup moins typique.

Une élégante recherchait sans doutes des écrevisses dans les herbes immergées.

Miroir, mon beau miroir...

C'était la Saint-Valentin pour les Cigognes également.

Lors des jours ensoleillés le marais est magnifique, la luminosité et la couleur du ciel bleu qui se reflètent dans les eaux chargées de tourbe et de limon lui donnent un aspect totalement différent.

Dès que le marais redevient accessible certains éleveurs y laissent leur bétail en liberté. Ces enclos servent à regrouper les animaux.

Des édifices que j'aimerais tant voir disparaitre définitivement : les huttes des chasseurs de gibier d'eau.

Les HLM à Cigognes sont présents sur toute cette partie de la Brière.

Hier matin j'avais envie de voir des lapins, et pour en voir le meilleur endroit c'est près du port de Kercabellec, sur la commune de Mesquer.

J'ai eu droit à un superbe lever du jour, avec le cracra des Bernaches cravant et le bruit du ressac en bande son,  mais la température était négative et les lapins ne se sont pas beaucoup montré, préférant rester au chaud dans les garennes.

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Dès que je suis descendu de la voiture j'ai su que les Bernaches étaient là, elles étaient en grande discussion.

Le matin, comme le soir, les couleurs évoluent à chaque minute, juqu'à ce que le soleil se montre ou se cache. Je préfère le matin, je suis seul, ou presque, les animaux sont en plein éveil et si l'on y prend garde on ne les dérange pas.

Côté ouest les couleurs sont totalement différentes, plus douces, la lumière semble arriver plus rapidement, pourtant le soleil est de l'autre côté.

Les fleurs et les tiges sèches du fenouil sauvage se dressent encore. Pour l'instant elles ont résisté aux tempêtes.

Le petit port apparait lentement. En hiver il est pratiquement désert. Juste un petit bateau de pêche et les plates des ostréiculteurs.

Une aigrette me surveille du coin de l'oeil. 

Ma présence ne dérange pas les Bernaches qui sont en plein petit déjeuner. Au menu salade d'algues.

Au bout d'une heure trente un seul lapin montre son nez dans la dune, il broute au soleil et semble encore ensommeillé. 

Il ne me reste plus qu'à y retourner au printemps, à l'époque des naissances, j'aurai l'occasion de plus de ces sympathiques rongeurs.

Une fois n'est pas coutume, moi qui photographie en général les levers de soleil, je me suis rendu hier soir à Saint-Marc sur mer, près de Saint-Nazaire, pour le regarder se coucher. Et je n'ai pas été déçu.

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Les éoliennes du plateau de la Banche, situées à 9 km au large, offrent un spectacle de film de science fiction.

Je ne suis plus trop présent en ce moment, voici juste une affiche que j'aime beaucoup et que vous pouvez partager sans restriction.

Je vous dis à bientôt.

Hier matin, après le passage de la tempête " Gérard " dans la nuit, il y avait une belle lumière et quelques coins de ciel bleu entre de sombres nuages. Je me suis dit qu'il y aurait peut-être quelques photos sympathiques à prendre à Tharon-plage. Ai-je eu raison ?

Tout d'abord je suis allé voir " la pêcherie bleue ", très certainement une des plus photographiées de ce coin de littoral.

En ce moment les eaux de l'estuaire de la Loire sont sombres, chargées de sable, de vase et de limon, ce qui leur donne cette teinte si particulière.

Le soleil qui s'était caché derrière des nuages très sombres et soudain revenu, et j'ai eu la chance de voir ça:

Les nuages partis, quelques fanatiques du longe-côte se sont mis à l'eau, bravant le froid et les vagues.

Au port de Tharon, les vagues essayaient inlassablement de franchir la digue. Puis un arc-en-ciel est apparu, me prévenant que la pluie arrivait et qu'il était temps de ramasser mon matériel qui n'est pas étanche.

Vous avez dû deviner que j'adore ces édifices de bois et de métal. Ils me remémorent de nombreux souvenirs d'enfance, lorsque j'allais rejoindre mon grand-oncle Jules, pour pêcher éperlans et mulets. 

Celle-ci, seule dans ce coin de plage, semble poser pour les photographes de passage.

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Je n'étais encore jamais allé à la plage de Saint-Brévin les pins située entre la pointe du Pointeau, et le lieu-dit la Courance.

Hier matin j'ai eu la surprise de découvrir un magnifique endoit sauvage, d'ou on aperçoit Saint-Nazaire et son chantier naval. Un endroit où deux mondes en opposition se font face, d'un côté la nature et un magnifique paysage, et de l'autre l'industrialisation à outrance.

Toute la partie dunaire et marécageuse de la plage est une petite réserve ornithologique. Il me tarde de concrétiser mon projet d'achat d'un objectif qui me permettra de recommencer la photo d'oiseaux, je suis certain que cet endroit s'y prêtera merveilleusement.

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Un couple de Tadornes de Belon, et quelques Bernaches Cravant, pâturaient tranquillement. Malheureusement quelqu'un est arrivé avec un chien qui les a effrayé. Drôle de réserve ornithologique !

Poursuivons la promenade du 2 janvier le long de la côte sauvage  en allant au Croisic.

Un bâtiment qui m'a toujours étonné, la "vigie de la romaine". Situé sur le point le plus élevé de la côte, cette curieuse demeure est un ancien corps de garde du 18ème siècle. Abandonné il tombe en ruine et est restauré en 1930. En 1943 les allemands le rasent pour installer un radar, et il est finalement reconstruit à l'identique en 1949.

L'entrée du port du Croisic est un goulet par ou entre et sort le flot qui alimente le traict du Croisic, vaste étendue d'eau qui donne sur les marais salants de Guérande. Sur la première photo à gauche la jetée du Tréhic, au centre les roches du Mabon, sur la seconde photo,  la presqu'île de Pen-Bron située sur la commune de La Turballe.

Arrivée au port.

 D'un seul coup le temps se gâte.

 Un grain arrive, sur la droite il pleut tellement qu'on ne voit même plus l'arc en ciel. Même pas le temps de sortir le grand angle !

2022 est terminée, place à 2023. Première sortie de l'année sur la côte sauvage du Croisic, il y a longtemps que je n'y étais pas allé.

Un ciel bleu avec quelques nuages, des vagues juste comme il faut pour pouvoir faire quelques poses longues, que demander de mieux ?

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Après 2021, retours sur 2022 en photos.

Janvier.

Ma première photo prise à l'ultra grand angle 6,5 mm, à Saint-Marc sur mer. Cet objectif n'est pas adapté à toutes les prises de vue, mais dans le cas présent il m'a semblé tout à fait approprié.

Février

La pointe du Croisic au lever du jour. A l'horizon la barge qui a assemble les éoliennes sur le banc de Guérande situé à    12 km au large.

Mars

Un joli lapin de garenne prenant son petit déjeuner. Il y en a malheureusement de moins en moins en campagne. Aussi lorsque je souhaite en observer je vais sur le site protégé de Kercabellec, à Mesquer. Au lever du jour, avant le passage des joggeurs et des personnes qui promènent les chiens, il y en a partout dans les dunes. 

 Avril

Le printemps est bien présent, et en Brière les Iris des marais fleurissent à perte de vue.

Mai

Le circuit de randonnée des arcades,à Nort-sur-Erdre. Ces arcades portent un aqueduc et datent de 1833. Une jolie balade en pleine nature.

Juin

Début de journée à la pointe Saint-Gildas. L'air iodé, le son de l'océan et les cris des mouettes et des goélands. Juste quelques pècheurs, pas de promeneurs et de gamins qui crient. Que du bonheur.

Juillet

Incursion dans le Morbihan. Les jolies falaises de la plage de Goulumer, à Pénestin. Essai d'un nouvel ultra grand angle 7,5mm qui ne produit pas de photos circulaires.

 Août

Lever du soleil sur l'estuaire de la Loire, à Mindin.

Septembre

Pendant les vacances en Ardèche, visite au Mont Gerbier-de-Jonc. Habitant au bord de l'estuaire de la Loire, j'avais à coeur de voir l'endroit où elle naît.

Octobre

Une arrière saison d'une douceur incroyable. Les gens mettent toujours les pieds dans l'eau à Tharon-plage.

Novembre

De tels moments, éphémères, méritent à eux seuls que l'on se lève très tôt le matin pour profiter de ce spectacle lumineux.

Décembre

La lune se lève en Brière, à Saint-Malo-de-Guersac. Il est très rare que je fasse des photos en fin de journée parce qu'en général je trouve la lumière et les teintes très agressives, mais ce jour là ce n'était pas le cas.