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De 2006 à 2008 je me suis constitué une collection d'environ 300 cactus et autres plantes grasses. J'avais un appartement très lumineux qui se prêtait très bien à cela, ainsi qu'un grand balcon.
Suite à des déménagements successifs je me suis, à mon grand regret, séparé de la totalité de ces plantes.
Aujourd'hui la maison ne me permet pas d'envisager les élever à l'intérieur, j'ai donc décidé de me consacrer à la culture de plantes succulentes résistantes au gel pour pouvoir les garder toute l'année à l'extérieur, notamment les Sempervivums et les Sédums. En voici quelques exemplaires.
Sempervivums.
Sédums.
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Un soirée comme je les aime, avant-hier soir plage de Gohaud à Saint-Michel-Chef-Chef.
Pour celles ou ceux qui subissent la canicule, ici ce n'est pas le cas. Ce soir la il y avait beaucoup de vent et il faisait 18°.
Ce matin c'est pluie et fraîcheur. Si vous avez un peu de chaleur (pas trop quand même) à nous passer nous sommes preneurs.
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Une petite tribu occupe la dune, ses occupants résistent à toutes les conditions climatiques, mais ils ne sont jamais aussi heureux que les jours de pluie.
L'oeillet maritime
C'est une espèce très menacée. Elle ne résiste pas au piétinement. Cette petite fleur dégage un parfum extraordinaire. Si on la croise dans un endroit accessible il convient de se baisser, de respirer, mais surtout de ne pas cueillir.
L'Onagre bisannuelle (Oenothera biennis)
Sa tige peut monter à 1 mètre, et ses jolies fleurs jaunes se repèrent de loin. Elle se ressème naturellement, ce qui assure la pérennité de l'espèce.
L'Oyat des dunes ( Ammophila arenaria )
Ces graminées ont un rôle primordial dans la conservation de la dune. Leurs nombreuses racines s'encrent en profonfeur et fixent le sable, limitant ainsi l'érosion due au vent. Si l'Oyat disparait la dune est condamné à brève échéance. Sur le site photographié cette plante avait complètement disparue au début des années 80, le service espaces verts de la mairie, ou je travaillais à l'époque, a donc du en replanter plusieurs dizaines de milliers, prélevées en toute légalité sur la dune de Saint-Brévin les pins. Faute d'un entretien adapté et de nouvelles plantations les Oyats disparaissent malheureusement de nouveau.
Le Panicaut maritime (Eryngium maritimum ).
Ce magnifique chardon vivace est un des emblèmes de notre littoral, tout comme l'Oyat. Gravement menacé par le piétinement, il réapparaît parfois abondamment (comme c'est le cas sur cette dune) si la dune est protégée, par exemple en interdisant son accès grace à des ganivelles. La taille de ses feuilles et sa couleurs varient d'un individu à l'autre, allant du vert à un bleu du plus bel effet.
Le Pavot cornu ( Glaucium flavum ).
Originaire des iles Canaries il colonise parfois abondemment certaines zones du littoral A Bonne-Source il reste relativement rare. Ses fruits sont très caractéristiques. Toute la plante est très toxique.
Le Sèneçon du Cap ( Senecio inaequidens ).
Arrivée d'Afrique du sud, cette belle indésirable est très invasive, et peut même éradiquer d'autres espèces.
Pour limiter son développement il convient de l'arracher systématiquement, ce que beaucoup de collectivités ne font malheureusement pas par ignorance.
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Hier matin j'ai profité du beau temps pour faire un saut le long de la dune de Bonne-Source, à Pornichet (44).
Malgré la sécheresse il y a encore quelques végétaux intéressant à observer.
L'ail à tête ronde ( Allium sphaerocephalon )
Il pousse dans certains endroits sur la dune. Actuellement les boutons ne sont pas encore ouverts et ne donnent pas la mesure de leur belle couleur.
Euphorbe maritime.
Sa racine pivotant peut descendre à 1 mètre de profondeur pour rechercher l'eau, tandis que ses tiges peuvent se dresser à 60 cm de haut. Sa jolie couleur verte donne une note colorée à ce milieu parfois aride.
La Gaillarde vivace.
Située dans 2 endroits très localisée elle repousse tous les ans pour égayer la dune, lui donnant un air de fête.
Les Griffes de sorcière ( Carpobrotus).
Originaire d'Afrique du sud certains la considèrent comme invasive. Elle a néanmoins un gros avantage, celui de très bien fixer le sable de la dune.
Le lis de mer (Pancratium maritimum).
Ce Lis qui avait disparu de la dune de pornichet y est réapparu il y a quelques années, je ne sais comment. Depuis il y en a un peu plus tous les ans et c'est très bien, ses jolies fleurssont très décoratives. Feuilles et bulbes sont toxiques.
A suivre.....
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Le week-end dernier c'était le festival Festi'Vent à LaTurballe (44). Deux jours consacrés aux activités dépendantes du vent, dont le cerf-volant. L'occasion d'admirer nombre de créatures étranges dans le ciel Turballais.
Bien que le vent ne soit pas assez soutenu pour permettre à toutes ces créations de voler correctement, le spectacle était présent pour le plaisir des petits et des grands.
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J'ai toujours aimé regarder les coquilles vides échouées par milliers sur la plage. Il n'y en a pas deux semblables, chacune continue son chemin, brassée par les flots, pour terminer un jour en grain de sable.
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Dans tout mon quartier la fibre est coupée depuis le 4 mai, et pour Orange ce n'est pas un souci d'avoir plus de 20 habitations sans connexion. Lorsque je changerai d'opérateur je m'en rappelerai.
Je reviens en me connectant via le téléphone et ça été compliqué de trouver comment faire.
Enfin je suis de retour et très heureux de pouvoir partager de nouveaux avec vous.
Voici quelques photos d'un joli lever du jour à la pointe Saint-Gildas, à Préfailles (44).
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Au sud du golfe du Morbihan, Port-Navalo est situé sur la commune d'Arzon, au sud de la passe par où l'océan entre dans le golfe.
Un sentier côtier permet de faire le tour de la pointe en admirant le littoral, mais également les embarcations qui sorte du golfe pour rejoindre la baie de Quiberon, ou qui retournent dans le golfe.
Face à la passe, l'ile de Méaban.
Les roches du littoral attestent d'un passé géologique tourmenté.
Les armérias maritimes, en pleine floraison actuellement, égaient le long du chemin et les bords des falaises.
Quelques iris s'accrochent aussi ou ils peuvent.
Et partout des bateaux de tous types, mais surtout des voiliers.
Le phare marque l'entrée sud de la passe.
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Lorsque j'étais en activité je travaillais comme jardinier dans une commune du littoral de Loire-Atlantique. Régulièrement j'intervenais dans un jardin situé près de l'océan, jardin qui possédait une belle collection de plantes vivaces.
Je dédie cette publication à une grande amoureuse des plantes : Zette. Son jardin est d'une diversité incroyable, comme en témoignent ses photos.
zette73-mes-voyages.eklablog.com -
Face au port les Tisons de satan (Kniphofia).
Diverses variétés de Cistes.
Les pavots de Californie (Eschscholzia californica) .
Les Gaillardes (Gaillardia x grandiflora).
A suivre...
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Ce n'est pas simple de se remettre à la proxi-photo après un hiver à photographier des paysages.
Cette année, étant donné que je n'ai plus d'objectif macro, je vais utiliser mon Tamron 18-300, couplé à des bagues allonge MEIKE 10 et 16 mm, utilisées seules ou couplées.
Comme je n'emmène pas de trépied, je photographie en apnée. Il va falloir retrouver les meilleures positions pour limiter les tremblements.
Voici quelques photos de ma première sortie, samedi dernier.
Les Stellaires commencent à envahir les fossés.
Ainsi que les boutons d'or.
Toute une micro-faune trouve refuge dans cette végétation.
Les Cétoines grises se gavent de pollen
pendant que l'abeille préfère le collecter pour le ramener à sa ruche.
Les mouches préfèrent pomper le nectar.
La Thomise "Xysticus sp" restera immobile des heures avant de saisir sa proie
pendant que d'autres araignées préfèrent la chasse à courre et jouent les équilibristes parmi la végétation.
Insensibles à tout ce remue-ménage, les envahissantes coccinelles asiatiques préfèrent jouer au "jeu de l'amour et du hasard", si cher à Marivaux.
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La Turballe est un port de pêche situé en Loire-Atlantique. De nombreux oiseaux y ont élu domicile, et profitent des restes de poissons abandonnés par les bateaux de pêche.
Les cormorans, moins fainéants que les goélands il chassent les mulets et autres poissons qui évoluent dans les eaux du port.
Je suis le maître du mondeeeee
Les goélands argentés sont les plus communs. Véritables éboueurs, sur le littoral ils se nourrissent principalement des déchets humains, dans le cas présent principalement des déchets de poissons. Ce sont également de redoutables prédateurs qui à l'époque des naissances consomment les oisillons d'autres espèces, voir même des lapereaux qui se seraient égarés dans les dunes.
De plus en plus de personnes se plaignent de leur présence, de leurs cris, de leurs déjections sur les toits. Je n'ai qu'une chose à répondre à ces gens : si la présence des goélands et des mouettes vous dérange vous n'avez rien à faire sur la côte, allez vivre dans une ville, ou loin de la mer.
Le goéland marin, moins fréquent que le goéland argenté, il s'en différencie par un plumage plus sombre et une taille plus importante. Les deux espèces cohabitent pacifiquement.
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Avec les dernières pluies le niveau est bien remonté, les jours de beau temps le ciel se reflète dans l'eau, donnant un joli mélange de couleurs.
La chasse étant terminée les oiseaux d'eau retrouvent la tranquillité.
A Donges on est malheureusement jamais très loin d'une source de pollution.
Ce qui laisse la mésange charbonnière totalement indifférente.
Ainsi que les ragondins.
C'est une jolie journée qui prend fin sur le marais.
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Après 1 mois de février très sec le marais de Donges n'avait plus d'eau sur les prairies. Mars étant passé par-là, et après les pluies intenses de la dernière quinzaine, le niveau est remonté, les prés sont de nouveau inondés, la nature reprend un aspect normal pour la période à laquelle nous sommes.
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Les ficaires commencent à envahir les fossés, méritant bien leur nom de fausse-renoncule tant leurs fleurs peuvent être confondues avec celles de boutons d'or.
Dans les haies les épines noires sont couvertes de fleurs bien avant de nous montrer leurs feuilles, contrairement à l'aubépine qui verdit avant de fleurir.
Cette année les pies construisent les nids à la cime des arbres. Lorsque j'ai commencé à travailler, il y a plus de 40 ans, les anciens nous disaient que cela voulait dire que l'année ne serait pas très venteuse.
Je ne sais pourquoi cette vieille maison, au bord du marais, attire toujours mon objectif.
Bien cachés dans les chaumes ces 2 cygnes sont très certainement en train de construire le nid qui verra naître leur progéniture.
Tout comme la vieille bâtisse ce frêne commun attire immanquablement mon regard. J'aime son profil lorsque je le photographie à contre-jour.
Les ajoncs sont en pleine floraison, pourtant ils ont fleuri une bonne partie de l'hiver. Des coups à ne plus s'y retrouver dans les saisons.
A suivre...
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C'est l'équinoxe de printemps, et les grandes marées qui vont avec.
L'occasion pour beaucoup d'amateurs de pêche à pied de se rendre sur les plages ou les rochers pour ramasser des coquillages.
En ce moment les moules sont vides, on se concentre donc sur les huitres, les coques et les palourdes.
Avant de commencer la pêche il convient de prendre connaissance :
- de l'heure de la marée basse, sachant que la mer commence à remonter 20 minutes après, et qu'il est dangereux de s'attader sur la zone de pêche sous peine de se voir encercler par l'eau. Ce qui provoque un risque de noyade (plusieurs pècheurs à pied en sont victimes chaque année).
- de la taille légale des coquillages.
- du poids maximum de coquillages autorisé.
Ce tableau est uniquement valable en Loire-Atlantique, la règlementation n'étant pas la même dans toute les régions et départements côtiers (on se demande bien pourquoi). La taille de ramassage des coques est récemment passée de 2,7 cm à 3cm.
Les huitres : simples à pêcher, il faut juste les décoller du rocher, en prenant quand même soin de ne pas casser la coquille.
Les coques : le second gisement de France est situé à La Baule. Très nombreuses elles sont simples à trouver, c'est juste fatiguant pour le dos. Il convient de les faire dégorger dans de l'eau de mer pendant 24 heures pour qu'elles recrachent le sable qu'elles contiennent. A consommer cuites.
Les palourdes : enfouies dans le sable ou le gravier, elles sont beaucoup plus rares que les coques, une belle pêche de palourdes ça se mérite parce c'est fatiguant, mais la récompense est au bout de l'effort.
La pêche de ce matin, 3 kg, toutes à la taille.
En ce qui me concerne je les fais également dégorger. Puis je les consomme crues, avec du pain frais, du beurre 1/2 sel et un verre de Muscadet.
Ou alors farcies avec un beurre à escargots. C'est également très bon avec des pates, ou dans une tourte aux fruits de mer.
Sur la côte on n'a pas de champignons, mais on a les fruits de mer.
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Ce petit port qui marque la frontière entre la Loire-Atlantique et la Vendée, est situé sur la commune des Moutiers-en-Retz.
Localisé en baie de Bourgneuf, face à l'ile de Noirmoutier, il abrite quelques bateaux de pêche, des bateaux de plaisance, et des barges d'ostréiculteurs.
Saturé de monde les week-ends printaniers, et en été, j'ai préfèré le visiter un beau dimanche hivernal.
Les cabanes possèdent toutes une particularité.
A marée basse la vasière qui entoure l'entrée du port se dévoile. C'est un espace qui d'ordinaire accueille de nombreux oiseaux, pas de chance ce dimanche là ils l'avaient déserté.
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