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Aujourd'hui je vous propose de découvrir le blog et les photographies, de Lionel. Nous avons fait connaissance autour de nos blogs respectifs il y a plus de 10 ans, le courant est tout de suite passé entre nous. Et en septembre dernier, lors de vacances à Vallon-Pont-d'Arc, j'ai eu le plaisir de le rencontrer puisqu'il est Ardèchois. Pour moi ça été un grand plaisir de concrétiser cette amitié virtuelle par du concret, comme quoi internet peut favoriser de belles rencontres.
Ci-dessous le lien vers son blog
Accueil - Lionel Théault (eklablog.com)
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Samedi dernier il faisait - 4 ° au lever du jour, je me suis décidé à faire un tour dans le marais, à quelques centaines de mètres de la maison.
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Le soleil essayait de percer les nuages, cela donnait une belle lumière, un peu dorée.
Et puis le soleil s'est caché définitivement, la brume et le gris ayant eu raison de lui.
Une ambiance hivernale, des sons étouffés, quelques ragondins se promenaient en quête de nourriture trop loin pour être photographiés, et pas un oiseau en vue.
Les ajoncs recommençaient à fleurir, je ne suis pas certain qu'ils aient apprécié la température ambiante.
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Aux beaux jours, après de longues années sous terre, les larves de cigales sortent du sol et s'accrochent à la végétation pour se transformer en insecte musicien. J'ai eu la chance de pouvoir assister à cette seconde naissance en 2008. Le processus est long et dure plusieurs heures. Lorsqu'elle a finit de s'extraire de son exuvie (son ancien vêtement), la cigale est vert tendre et facile à repèrer par les prédateurs. Elle attend donc sans broncher que sa nouvelle enveloppe sèche et qu'elle prenne les teintes neutres qui lui assureront un excellent camouflage. Et ensuite c'est parti pour le concert.
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Situé sur la commune de Saint-Malo de Guersac le canal de Rozé est un des principaux canaux de Brière, il rejoint le port de Bréca sur la commune de Saint-Lyphard.
Les canaux qui parcourent la Brière sont artificiels, destinés à assécher le marais en facilitant des voies de déplacement navigables, ils ont été réalisés de 1800 à 1850. De même les étendues d'eau ressemblant à des étangs, et appelées piardes , sont totalement artificielles et résultent de la récolte des mottes de tourbe qui servaient aux briérons à se chauffer.
Carte de la Brière et ses principaux canaux.
En Brière les zones servant à amarrer les embarcations à fond plat, communément appelées chalands, sont dénommées port ou chalandière, en fonction de leur forme. A Rozé nous sommes en présence d'un port, le stationnement des chalands s'étendant sur quelques centaines de mètres.
Lorsque l'on se trouve en Brière, le pont de Saint-Nazaire, et le chantier naval, sont omniprésents dès que l'on regarde vers l'ouest.
Les zones herbeuses régulièrement inondées en hiver, servent de pâturage à la belle saison.
La végétation des rives du canal est composée de saules, de chênes, et de roseaux appelés chaumes lorsqu'ils sèchent. Autrefois coupé et mis en bottes le chaume était utilisé pour couvrir les chaumières. De nos jours ce n'est plus le cas et pour couvrir les bâtiments c'est du chaume de Camargue, ou de Chine, qui est utilisé. Pourquoi faire simple lorsqu'on peut faire compliqué ?
Le long du canal un chemin mène à "la réserve ornithologique" Pierre Constant. A mon avis, et cela n'engage que moi, cette réserve est une mascarade. Avant le Covid on la parcourait par un cheminement qui mène à divers observatoires. Elle a été fermé au public pendant l'épidémie, et désormais il convient de s'inscrire si on veut la visiter, en présence d'un guide. Autant je comprends le sens de cette visite pour les touristes, autant je ne le comprends pas pour les personnes, c'est mon cas, qui connaissent le marais, sa faune et sa flore. De plus un manque d'entretien a fortement dégradé les observatoires dont certains ne sont même plus ouverts au public. Autre aberration, en période de chasse, les chasseurs se moquent du statut de la "réserve" et n'hésitent pas à venir y chasser en toute impunité. C'est une aberration.
Actuellement le marais a un statut de parc régional naturel. Un projet désire le faire évoluer vers un parc national. Levée de boucliers des chasseurs et pêcheurs qui ne souhaitent pas voir évoluer le statut du parc en ce sens puisque cela restreindrait drastiquement leurs activités destructrices du milieu nature. Il faut savoir que de nombreux chasseurs de Brière pratiquent toujours l'ouverture de la chasse au gibier d'eau le 14 juillet, "parce que c'était comme ça avant", et ne tiennent aucun compte de la date légale en août. En ce qui concerne la chasse et la pèche, la Brière est une zone de non droit ou les forces de l'ordre hésitent à s'aventurer.
Vue sur le clocher de la commune voisine, Saint-Joachim.
A suivre.............
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La fin de l'année c'est le moment des rétrospectives. Pour commencer je vous propose celle de 2021. Les photos sont toutes faites avec le bridge Sony RX-10 modèle 3. Un excellent bridge comportant un objectif Zeiss équivalent 24/600 mm.
Janvier
Ce Bruant jaune semblait plus curieux que craintif de me voir l'observer.
Février
Le trop plein du lac de Savenay (44). Mon premier essai de pose longue.
Mars
Pècherie à la Bernerie en Retz (44)
Avril
Une des fleurs printanières que je préfère : la Stellaire Holostée.
Mai
La côte sauvage du Croisic (44)
Juin
Parade nuptiale d'un couple d'Avocettes Élégantes, dans les marais salants de Guérande (44).
Juillet
De nouveau des pècheries sur le bord de la Loire, à Mindin (44).
Août
Goéland brun et Tournepierre à collier, sur les pontons du port de pèche de La Turballe (44).
Septembre
Bécasseaux et Grands Gravelots à Batz-sur-mer (44).
Octobre
Lever du jour sur la baie de Pommelin, à Lanmodez dans les Côtes d'Armor.
Novembre
Pècheries (et oui, encore, je les trouve très photogéniques), à Tharon-plage (44).
Décembre
Vol d'Huitriers Pie, sur la côte sauvage du Croisic (44).
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Ce soir j'ai eu de la chance au belvédère de Rozé, à Saint-Malo de Guersac, en Brière. D'un côté le soleil entrait dans son lit, et de l'autre la lune sortait du sien.
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Les mêmes photos que dans la publication précédente, mais avec une bande son pour vous mettre dans l'ambiance.
Pour avoir une bonne qualité d'image à regarder en 720p ou 1080p si votre PC le permet.
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L'ile Rouzic fait partie de l'archipel des 7 iles. Il est situé au large de Perros-Guirec et de la côte de granit rose, dans les Côtes d'Armor. Rouzic est classée réserve naturelle nationale, et il est interdit d'y débarquer. Elle sert de lieu de nidification à plusieurs espèces d'oiseaux marins, principalement des Fous de Bassan (plus de 20.000 couples viennent y nicher), mais aussi quelques Macareux moine, Guillemots de Troïl, Pingouins Torda, Cormorans huppés....etc..., on y aperçoit aussi régulièrement des phoques gris et des phoques veaux marins.
L'année 2022 a été le théatre d'un véritable drame puisque début juillet la grippe aviaire s'est déclarée sur l'ile. En ce qui concerne les Fous, il semble que au moins la moitié des adultes et des poussins en aient été victimes, ce qui risque d'impacter fortement la population de Fous qui évoluent dans les eaux françaises. Souhaitons leur de s'en remettre rapidement.
Je vous propose de regarder quelques photos prises en 2012 pour les 2 premières, puis le 5 juillet 2018, à l'époque des jours heureux.
Arrivée au large de Rouzic, il faut trouver sa place pour faire des photos, il y a affluence sur le bateau. Les Fous nichent tous d'un côté de l'ile, l'autre côté (en vert) est le domaine des autres espèces.
Les nids se touchent et les meilleurs emplacements sont l'objet de querelles de voisinage parfois violentes. Le nid est constitué d'algues sèches, mais aussi, et malheureusement comme vous pouvez le constater, de chutes et de débris de filets de pèche. Il est fréquent que des Fous s'y emmèlent et y perdent une patte, ou la vie.
Ces fiers oiseaux, d'une envergure de + ou - 1m80, consomment 400 à 700 grammes de poisson par jour. Et lorsqu'ils doivent nourrir leur unique poussin ils parcourent parfois de très longues distances (des Fous nichant à Rouzic vont fréquemment pècher jusque dans le golfe de Gascogne). La durée de vie d'un Fou peut-être de 21 ans, mais on considère que 80% des jeunes meurent la première année.
J'espère ne jamais oublier le spectacle de ces merveilleuses créatures évoluant dans les airs, c'est la beauté à l'état pur.
Quelques Guillemots de Troïl. Je n'en avais jamais aperçu en vie, ils passent leur vie en haute mer. Les seul que j'ai vu étaient morts sur la plage, en 2000 lors de la marée noire de l'Érika.
Une bande Pingouins Torda prenait le soleil. Également oiseaux de haute mer ils ne viennent à terre que pour y nicher.
Un phoque gris nous a rendu une brève visite. Derrière son oeil on aperçoit un trou, c'est son oreille. Et plus bas il porte des cicatrices, fort probablement dues à un affrontement entre mâles pendant la période des accouplements.
Je ne sais s'il me sera possible de retourner voir les oiseaux de Rouzic, il est question de renforcer la zone d'exclusion humaine au large de la réserve. Étant donné la catastrophe qui les a frappé cette année cela me semble judicieux. Quoi de plus normal que d'assurer la tranquilité à toutes ces espèces en grand danger, pendant leur période de reproduction ?
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Lorsque la marée est basse, c'est un grand banquet pour nombre d'oiseaux.
L'Aigrette Garzette.
Très fréquente dans les marais elle l'est moins sur le littoral, mais on en observe régulièrement et toujours isolées.
Le Bécasseau Sanderling
Parcourant inlassablement sables et rochers ils recherchent vers et crustacés, en bandes parfois très importantes.
Le Pluvier grand gravelot.
Malheureusement de plus en plus rare, il recherche la même nourriture que Bécasseaux et Tournepierre.
Sa rareté vient du fait qu'il niche au sol et que ses oeufs sont souvent victimes de prédation, ou détruits par l'homme qui les piétine sans s'en apercevoirpuisqu'ils se confondent avec les graviers.
Le Tournepierre à collier.
Fréquent et facile à approcher, le candidat idéal pour se faire tirer le portrait par un photographe.
L'Huîtrier Pie
Contrairement au Tournepierre c'est un oiseau très craintif et difficile à approcher, et bien souvent on l'entend avant de la voir. Pour moi c'est un de nos plus beaux oiseaux du littoral.
Il se mèle souvent aux autres bandes d'oiseaux marins
Le Goéland argenté.
Le plus fréquent. Prédateur opportuniste il se nourrit aussi bien de poissons que des oeufs et poussins d'autres espèces, de petits rongeurs, et souvent des déchets laissés par les hommes.
La Mouette rieuse.
Cette élégante très criarde est une spécialiste de la pèche au petits poissons qu'elle attrape en plongeant. A marée basse elle traque vers et cristacés.
A suivre......
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Suite et fin des belles rencontres dans le marais de Brière et les marais salants de Guérande. Je publierais d'autres photos spécifiques aux marais salants et au littoral.
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La Bergeronnette printanière.
Magnifique passereau, comme les autres bergeronnettes elle ne tient pas en place, sans cesse à la recherche de petits insectes.
La Bergeronnette grise.
Très fréquente partout, elle apprécie le marais en période estivale.
Le Pipit farlouse.
Un petit passereau qui, comme les alouettes, aime prendre de l'altitude pour chanter.
Le Chevalier gambette.
Reconnaissable à ses longues gambettes oranges età son bec de la même couleur et à la pointe sombre. C'est la seule fois ou j'en ai vu un perché sur un poteau.
Les Higlands
Cette petite vache se rencontre de plus en plus fréquemment dans les marais qu'elle participe à entretenir. Malgré ses grandes cornes et son allure farouche, elle est très sympathique, calme, et ne fait preuve d'aucune agressivité.
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Toujours entre Brière et marais salants de Guérande, voici d'autres rencontres fort sympathiques qu'il m'a été donné de faire:
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Tadorne de Belon
De magnifiques oiseaux de plus en plus nombreux, toute l'année, dans les marais et sur le littoral.
Le Hibou des marais.
Très certainement mon plus beau souvenir de photo animalière. Je n'en ai vu que 2 fois, mais cet oiseau est inoubliable. Il arrive de nulle part, d'un vol lent totalement silencieux, se pose sur les poteaux de clôture qu'il affectionne puisqu'ils lui offrent de nombreux postes de guet, et d'un seul coup il se laisse planer puis tomber sur un campagnol. A noter qu'il ne supporte ni ses semblables ni d'autres rapaces, dans son rayon d'action. Il chasse en fin de journée, mais il arrive qu'il le fasse en plein jour.
Agrandissez la photo et regardez entre ses serres.
Les ragondins
Omniprésents dans le marais, ils se laissent facilement observer si on les approche lentement. J'aime beaucoup ces gros rongeurs, accusés de bien des mots, et victimes de campagnes de destruction. A l'époque des naissances, les petits blottis sur les "nids" sont vraiment craquants.
L'Ibis sacré d'Égypte.
Aujourd'hui qualifié d'invasif, il a été importé pour être montré dans les zoos et autres endroits de détention des animaux......et il s'est échappé de la "réserve" de Branféré dans le Morbihan. Il est maintenant présents dans plusieurs régions, et on lui reproche de détruire les couvées d'autres espèces. Après les tirs de "régulations", la tendance est plutôt aujourd'hui à la stérilisation des oeufs. Mais comme ce sont des créatures intelligentes, les zones de nidification deviennent de plus en plus innaccessibles.
Dans l'Égypte ancienne il symbolisait le dieu Thot, dieu de l'écriture et scribe des dieux, au savoir illimité.
Le Tarier pâtre.
Ce petit passereau virevoltant est présent en bordure de marais. Les couples sont inséparables et je les observe toujours par deux, quelle que soit la saison. Au moment des amours le mâle se pare d'un magnifique plumage, et il ne cesse de chanter pour charmer sa belle.
A suivre.......
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Le moins que l'on puisse dire c'est que ça soufflait mercredi après-midi sur la côte de Loire-Atlantique. Et comme il y avait un coefficient de marée assez fort, à la pointe Saint-Gildas le spectacle était de nouveau au rendez-vous.
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Et pendant ce temps là, sur la plage les Tournepierres à collier attendaient pour se nourrir tout ce que les vagues déposaient de bon sur le sable.
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Ces photos datent de la période ou j'avais un objectif qui me permettait de faire de la photo animalière, et je passais beaucoup de temps en Brière et dans les marais salants de Guérande à observer les oiseaux. En voici quelques uns.
Râle d'eau (Timide et craintif il est assez compliqué à apercevoir).
Chevalier culblanc
Bécassine des marais
Avocette élégante
Cigogne blanche
Échasse blanche ( adulte)
Échasse blanche (juvénile)
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