Ça été une année où j'ai surtout pratiqué la photo de paysages, n'ayant plus, pour l'instant, d'objectif adapté à la photo animalière. Voici un résumé de cette année qui se termine, en 12 photos.

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Janvier

Pose longue sur la côte sauvage, au Croisic (44).

Février

Le marais de Brière, à Trignac (44).

Mars

Le port du Collet, à la frontière de la Loire-Atlantique et de la Vendée.

Avril

Goélands argentés, à La Turballe (44).

Mai

Le golfe du Morbihan vu de sa limite sud, au bout de la presqu'île de Rhuys.

Juin

Lever du jour sur le port de la pointe Saint-Gildas, à Préfailles (44).

Juillet

Après la moisson, à Donges (44).

Août

Floraison d'un de mes cactus ( Gymnocalycium X).

Septembre

Paysage du Cantal.

Octobre

Lever du jour sur l'estuaire de la Loire.

Novembre

Chaumes dans le marais de Donges (44).

Décembre

Fin de journée à Saint-Brévin (44).

Depuis la fin septembre dernier les périodes de pluies, de tempête, et de ciel gris, ne sont entrecoupées que de quelques jours de beaux temps. Pas une seule semaine complète de ciel bleu et de soleil, c'est d'un triste.

Pourtant les températures restent très, trop, élevées. Hier j'ai pu voir quelques grandes marguerites et des bleuets en fleurs, ainsi qu'un papillon !!!

Voici quelques photos prises lors de cette sortie dans le marais du Brivet, une petite rivière côtière de 33 km de long, qui serpente de Pontchâteau à l'estuaire de la Loire. Ciel plombé avec quelques tentatives avortées du soleil pour se montrer.

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Depuis le début de l'automne les sorties photos se font rares tellement nous avons une météo pourrie. Les marais débordent comme à la fin mars, les nappes phréatiques se sont reconstituées, et la pluie n'arrête pas.

Alors hier, à l'occasion d'une accalmie, vers 16h la lumière laissait deviner un joli coucher de soleil. Je me suis rendu sur la côte à Saint-Brévin l'océan, et sans être exceptionnelle cette fin de journée était bien jolie.

Traitement avec le petit logiciel Snapseed.

Le Puy Mary, situé dans le Cantal, n'est pas contrairement à ce que l'on pourrait penser un volcan. Il s'agit d'un des restes de l'unique volcan qui constitue aujourd'hui le massif Cantalien.

Ce mastodonte avait un diamètre compris entre 60 et 70 km de diamètre, et c'est l'effondrement de sa caldera qui l'a morcelé en plus de 60 vestiges dont les plus connus sont le Plomb du Cantal et le Puy Mary.

La montée au sommet est très raide, les marche étant très inclinées sont par endroit compliquées à gravir.

Au premier plan un joli chardon, le Cirse laineux ( Cirsium eriophorum) et juste derrière une des plantes emblématiques de l'Auvergne, la grande Gentiane jaune ( Gentiana lutéa) .  

 Si la montée sollicite le cœur et les poumons, la descente est particulièrement pénible pour les genoux si on a de l'arthrose.

Malgré la sécheresse la nature était encore bien verte. 

De tels endroits me font énormément de bien , il font bien vite oublier la fatigue.

C'est majestueux, l'air y est vif, pas de ville à l'horizon, je ne m'en lasse pas .

Hier matin à 6 heures il faisait -2° le ciel était bien étoilé, et pas un nuage en vue. Je suis donc parti à 7 heures pour 45 minutes de route afin de me rendre au petit port de Kercabellec, à Mesquer. Les levers de soleil sur le fond du traict (zone humide qui permet à l'eau salée d'entrer dans les terres) y sont en général très sympa. De plus juste à côté il y a une dune dont l'accès est interdit, clôturée par des ganivelles, et ou les lapins de garenne peuvent vivre en toute tranquillité. 

Pas de chance, au bout de 10 minutes de prises de vue une brume marine est tombée, le lever de soleil s'en est allé, et vu la température les lapins sont restés au chaud au fond de leurs garennes.

Il y a des jours comme ça , la Nature est ainsi faite et reste heureusement maître de ses décisions. Malgré tout j'ai eu le temps de faire quelques photos sympas, c'était un début de journée tout en douceur.

En se retirant l'océan a laissé quelques traces d'écume.

Compilation de 20 levers du jour que j'ai beaucoup apprécié.

J'aime le calme de ces moments, les activités humaines ne viennent pas encore polluer le silence, les animaux s'éveillent doucement et sont moins craintifs, on peut s'assoir et s'immerger totalement dans l'environnement sans être importuné.

Le plaisir à l'état pur.

Le nom des sites est noté en bas des photos.

Pour commencer un bel endroit situé dans les Côtes d'Armor, la baie de Pommelin, à Lanmodez.

En Loire-Atlantique le port de la Pointe Saint-Gildas, à Préfailles.

De nouveau la baie de Pommelin, du côté de la zone ostréicole.

Avocettes dans les marais salants de Guérande

L'estuaire de la Loire à Saint-Nazaire

La côte sauvage du Croisic, en Loire-Atlantique

 Sortie matinale de bateaux de pêche à Saint-Nazaire 

 La jetée "du vieux môle", à Saint-Nazaire. Pratiquement toutes les photos de l'estuaire vues de Saint-Nazaire sont prises de cet endroit.  

Zone ostréicole de Pen-Bé, à Assérac en Loire-Atlantique.

 Les pêcheries de Mindin, à Saint-Brévin. Un de mes endroits préféré, il est juste triste qu'en face, de l'autre côté de la Loire, on aperçoive toutes les industries polluantes de la basse Loire, la raffinerie de Donges, les usines chimiques de Montoir-de-Bretagne, ...etc...

Le pont de Saint-Nazaire

A Donges il y a le coté plaisant avec un magnifique marais adjacent à la Brière (2 photos), et le côté sombre avec la raffinerie Total qui empeste régulièrement toute la région.

Le port de Kercabellec, à Mesquer, en Loire-Atlantique

Une pose longue à la pointe Saint-Gildas

 La jetée du "vieux môle" et ses pêcheries

Ciel de feu à Mindin

L'estuaire de la Loire

 Sous le pont de Saint-Nazaire, à Méan

Et pour terminer de nouveau les pêcheries de Mindin, et le soleil qui fait son apparition au dessus de la raffinerie Total de Donges.

J'ai trouvé un nouveau "spot" dans le marais de Donges où je me doutais que certains matins le lever du soleil devait être spectaculaire. Vendredi dernier le ciel était un peu nuageux, on apercevait les étoiles, et il faisait -1°, des conditions parfaites pour un lever du jour sympathique. 

J'étais sur place à 7h30, ça a commencé à 7h45 et ça a duré 10 minutes. Ensuite le ciel s'est couvert et ça été terminé. J'en ai pris plein les yeux.

Les couleurs sont "sortie de boitier". Le post-traitement ne consiste qu'en un léger recadrage.

Étant donné que mon boitier est un Fujifilm X-S10, il dispose de la simulation de films argentiques Fuji. Ce programme permet de reproduire le rendu des pellicules argentiques Fuji produites par la marque. J'utilise la simulation " Velvia Vive", associée à une balance des blancs réglée sur "nuageux" elle permet un rendu très contrasté. 

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Hier, à l'occasion d'un bel après-midi (une fois n'est pas coutume), je suis retourné à la pointe Saint-Gildas. Le vent était Ouest / Sud-Ouest, les vagues étaient là, toujours aussi impressionnantes.

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Les petits Tournepierre-à-collier parcouraient la dune à la recherche de puces de mer.

Avec la lumière rasante d'un soleil qui jouait à cache-cache, les contres-jours étaient d'une jolie couleur dorée.

Les vagues étaient bien présentes, indomptables forces de la Nature.

Dérangés par un importun, les Tournepierres prenaient leur envol pour aller se poser un peu plus loin.

Cette pointe c'est un endroit dont je ne me lasse pas, paysage changeant d'un océan toujours en mouvement où les oiseaux viennent se nourrir et se reposer, et les promeneurs simplement admirer et respirer l'air marin.

Derrière chez moi le marais était à sec il y a encore 1 mois, et en 2 semaines il est pratiquement arrivé au niveau qu'il a à la fin du mois de Mars.

Hier j'ai profité d'une belle éclaircie pour faire quelques photos de ce monde liquide. Les chaumes secs prenaient des couleurs dorées sous les rayons du soleil, et grace au reflet du ciel, pendant quelques minutes l'eau perdait sa couleur boueuse pour se transformer en une étendue couleur azur.

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Il n'est pas simple de faire de la photo en bord de mer ces temps-ci, d'autant plus que mon boitier n'est pas étanche, il faut donc jongler entre les averses.

La lumière est changeante et les éclaircies furtives. Nous voulions de la pluie et en prime nous avons le vent. Vivement le retour d'une météo plus ensoleillée.

Ne soyez pas étonnés par la couleur des eaux de l'Atlantique, nous sommes sur les bords de l'estuaire de la Loire, l'eau est chargée d'alluvions, de vase, et de sable, et ce d'autant plus que depuis quelque temps elle est brassée par les tempêtes.

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Pointe Saint-Gildas, à Préfailles

Les vagues sont toujours spectaculaires le long de la digue du port de Tharon-Plage, 

situé sur la commune de Saint-Michel-Chef-Chef. 

Tout le long du littoral de Loire-Atlantique plusieurs pêcheries ont disparu du fait des tempêtes consécutives.

Ces deux chanceuses ont survécu.

Pour moi qui aime regarder les vaches, je les trouve apaisantes, j'ai été comblé dans le Cantal. Et on ne risque pas de les louper, avec leurs cloches on les entend avant de les voir.

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Les salers avec leur pelage roux et leurs cornes parfois impressionnantes sont les reines du département. Le fromage du même nom est un régal. Je suis juste choqué par la torture nasale dont sont victimes les taureaux.

Les Aubracs, j'aime beaucoup ces petites vaches qui semblent si délicates et fragiles.

Souvent Salers et Aubracs sont croisées avec des Charolais, taureaux au gabarit impressionnant.

Ce matin je suis parti de bonne heure pour voir le lever du jour et du soleil sur l'estuaire de la Loire, à Saint-Nazaire. Après avoir galéré presque 40 minutes pour faire 10km (cause embauche du chantier naval ), je suis enfin arrivé à la jetée du vieux Môle, ou j'ai pu assister à ce spectacle malheureusement trop rapide.

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Quelle belle découverte que ce plateau du Cézallier lors de nos vacances en Auvergne, en septembre dernier. J'en suis littéralement tombé amoureux.

Trait d’union entre les Monts du Cantal et les Monts Dore, le Cézallier est un massif volcanique aux reliefs émoussés dont le sommet, le Signal du Luguet, culmine à 1551 m. Ces hauts plateaux constituent de grands espaces de pâturages ou seules quelques rares surfaces boisées existent encore. Ce sont principalement des troupeaux de Salers, d'Aubracs et de Charolaises qui y paissent en été. La majorité de l'herbe est cependant fauchée pour nourrir les troupeaux en hiver.

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 Quelques Aubracs au repos.

Les Salers facilement reconnaissables grace à leurs cornes impressionnantes et à leur pelage roux.

Les Charolaises, plus rares sur le plateau.

Des paysages magnifiques, et le silence omniprésent, si ce n'est le son des cloches des vaches qui lui ne pollue pas ces immensités.

Après un "passage à vide" question photo et internet, je reviens partager avec vous quelques photos des vacances dans le Cantal, début septembre.

Je ne connaissais pas ce département aux paysages exceptionnels, et j'en suis vraiment tombé amoureux. Si l'on ajoute à cela tout le patrimoine culinaire, notamment le fromage, c'est presque le paradis.

Voici quelques photos prises dans un sous-bois tel que je n'en avais jamais rencontré, des roches volcaniques recouvertes de mousse, une magnifique forêt de hêtres, un endroit où je me suis senti en accord avec la nature.

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