Ce matin gants et écharpe étaient de sortie, la première gelée de l'automne était là et ça surprend après toute cette période de douceur.

Photos prises du bord de l'estuaire de la Loire, entre le pont de Saint-Nazaire et le chantier naval.

Lorsque je suis arrivé le soleil n'était pas encore levé, il a peu à peu pointé le bout de ses rayons.

 Un cargo remontait doucement la Loire en direction de Nantes.

Le chantier naval sortait peu à peu de l'ombre, offrant l'image d'un géant en train de naître.

Le long de l'embouchure du Brivet, petit fleuve côtier se jetant dans la Loire au pied du pont, les chaumes reflétaient les premiers rayons du soleil.

Pour changer de l'océan, des plages, et des pêcheries, je vous invite à me suivre autours des lacs et du gîte de Bellecombe, en Haute-Maurienne, à l'entrée du parc de la Vanoise.

Une belle rando réalisée en juin 2016, des souvenirs inoubliables de ces sites grandioses que la nature sait nous offrir.

Rencontres avec les autochtones.

Longtemps considérés comme des végétaux, de récentes recherches ont permi de déterminer que les champignon ne sont ni des végétaux, ni des animaux, et que certaines  de leurs caractéristiques les rapprochent plus du règne animal que du règne végétal. Ils communiquent entre eux, et sont indispensables à la vie des arbres du fait des inter-échanges entre leurs mycéliums et les racines des arbres.

Leurs chapeaux, ou carpophores, apparaissent au moment de la reproduction, et sont destinés à disséminer les spores.

Voici quelques individus rencontrés mercredi dernier.

Lactaire velouté. 

Amanite tue-mouches.

Amanite panthère.

Cèpes et bolets indéterminés.

Amanite rougissante

Lactaires indéterminés

Russules indéterminées.

Pour terminer voici un résumé en musique de la sortie.

Une nouvelle sortie à Préfailles (44) pour voir la Roche-Percée et en faire quelques photos.

Puis retour par Tharon-plage, à Saint Michel Chef-Chef.

Lors des "coups de vent" de faible intensité les oiseaux marins se mettent à l'abri en se posant sur des rochers ou ils se sentent en sécurité. Si le vent se renforce ils s'éloignent alors dans les terres pour se poser dans les champs.

Les petits limicoles eux, continuent inlassablement leur course sur le sable, à la recherche de petits crustacés et de vers. 

Ci-dessous un Goéland marin fait le guet et se toilette, pendant que des Goélands argentés font la sieste en toute tranquillité.

Le Goéland marin se reconnait à la couleur sombre de ses ailes et de son dos, ainsi qu'à sa grande taille.  Les Goélands argentés ont un plumage beaucoup plus clair et une taille plus petite. Les deux espèces cohabitent facilement.

Les Goélands juvéniles se reconnaissent à leur plumage moucheté. Il leur faudra pratiquement 4 ans pour acquérir leur plumage définitif. Si tout se passe bien pour eux, ils peuvent espèrer vivre une trentaine d'années.

Pendant ce temps, ce Tournepierre à collier recherche sa pitance à la limite des vagues. Ces petits oiseaux arpentent inlassablement le rivage est les rochers. Leur nom est tout à fait adapté à leur comportement puisqu'ils retournent les galets pour y débusquer crustacés et vers marins. Ils sont également très habiles à ouvrir de petits coquillages. Simples à observer ils ne sont pas farouches. Si on s'assied sur les rochers pour les regarder, ils s'approchent à 2 ou 3 mètres sans problème, à condition que l'on reste parfaitement immobile.

Au côté des Tournepierres, les Bécasseaux sanderling sont également en plein déjeuner. Plus craintifs que les Tournepierres ils se déplacent très rapidement, enfonçant le bec dans le sable pour attraper vers et larves de crustacés.

Lorsque vient l'heure de la digestion, tout ce petit monde se pose en bandes plus ou moins importantes parmi les rochers, pour une sieste bien méritée. La cohabitation est de mise, et pacifique. Sur la photo ci-dessous on notera la présence d'un Bécasseau Violet parmi les Tournepierres.

Lorsqu'ils sont posés sur les rochers, le plumage des Tournepierres leur assure un camouflage quasi parfait. De loin ils sont difficiles à observer sur des roches aux couleurs foncées, et sur les varechs.

Lorsqu'elle est en colère l'eau nous peint toujours de très jolis tableaux.

A suivre ........

Ce matin la, pas d'oiseaux ou de ragondins, juste quelques chevaux  et plusieurs vaches, en train de s'éveiller.

Mercedi dernier en ouvrant les volets j'ai découvert une nature embrumée ou le soleil essayait de percer. Aussitôt je me suis équipé et je suis parti à pied dans le marais. Une occasion de découvrir un paysage et des animaux se réveillant sous la lumière d'un soleil d'or.

Juste avant le marais, traversée d'un joli sous bois.

Arrivée dans le marais embrumé. Premier constat: tout est pratiquement à sec, une première pour un mois d'octobre ! 

A cette heure matinale, les toiles de dames araignées sont recouvertes de rosée.

Les fleurs de roseaux ont également revêtu leurs habits de lumière.

A suivre : les habitants du marais.

Le lieu-dit "Mindin" est situé sur la commune de Saint-Brévin les Pins,  rive sud de l'estuaire de la Loire. C'est un endroit que j'aime particulièrement parce que les thèmes photographiques y sont nombreux: la Loire, le serpent d'océan, le pont de Saint-Nazaire, les pècheries, et pour qui aime photographier les sites industriels: le chantier naval de Saint-Nazaire, et toutes les industries présentes de Montoir de Bretagne à Donges, lieux que je n'affectionne pas du tout car générateurs d'énormément de pollution.

Résumé photographique de la sortie de mercredi dernier en soirée, de 18h30 à 20h30. La nature nous a gratifié d'un coucher de soleil n'ayant rien d'exceptionnel, mais quand même sympathique.

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Les gorges de la Jonte, situées en grande partie en Aveyron, offrent des paysages inoubliables, les falaises sont incroyables. Pour ma part je les ai trouvé plus impressionnantes que les gorges du Tarn, bien qu'elles soient moins étendues.

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Le Belvédère des Vautours permet de les observer sans les déranger. Le jours ou nous y sommes allés les conditions d'observation étaient compliquées, aussi la qualité des photos est elle très médiocre. Ça reste quand même un moment exceptionnel d'avoir pu regarder ces grands planeurs évoluer en se laissant porter par les courants thermiques.

Pendant les vacances 2020 sur le plateau du Larzac une jolie découverte, l'ancienne commanderie templière de La Couvertoirade, un des plus beaux villages de France.

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Une lavogne, dépression naturelle aménagée par les hommes pour retenir l'eau et abreuver le bétail.

En août dernier, lors de notre sortie à la cascade du Rey-Pic, en Haute Cévenne d'Ardèche, nous sommes passé à Péreyres, un joli village niché en pleine nature. Un joli moment de calme dans une nature paisible. 

Une cinquantaine de personnes habitent cette minuscule commune. 

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Une jolie petite chapelle, l'intérieur est étonnant.

Au cimetière des tombes dont certaines du 18ème. Une vue magnifique sur la vallée et les hauteurs. Je me suis dit que c'est un bel endroit ou reposer.

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A Cassandre

Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avoit desclose
Sa robe de pourpre au Soleil,
A point perdu ceste vesprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vostre pareil.

Las ! voyez comme en peu d'espace,
Mignonne, elle a dessus la place
Las ! las ses beautez laissé cheoir !
Ô vrayment marastre Nature,
Puis qu'une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir !

Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que vostre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez vostre jeunesse :
Comme à ceste fleur la vieillesse
Fera ternir vostre beauté.

Pierre de RONSARD
         1524 - 1585         

On découvre dans le caractère des fleurs une foule de nuances. Il y en a qui se retournent sur elles-mêmes comme pour réfléchir ; il y en a qui pleurent, d'autres qui semblent rire ; presque toutes dorment la nuit. Les plantes qui tapissent les puits, ces plantes si minces et si déliées, si vertes et si froides, ont tout autant de passions que les plus belles roses qui s'épanouissent aux rayons brûlants du soleil ; car il y a des fleurs passionnées comme aussi il y en a de modestes et de hardies.
Mary Sarah Newton ; Les journaux et les souvenirs (1855)

Quelques photos que j'aime particulièrement, prises en 2021 avec mon Sony RX10 M3.

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Chardonnerets élégants.

Rougequeue refusant de me regarder en face 

Serin Cini, il y avait des années que je n'en avais pas vu et entendu.

Linotte mélodieuse ♂

Avocette élégante du matin.

Avocettes élégantes calines.

Avocettes élégantes coquines.

Goélands argentés au réveil.

Mouette rieuse en admiration devant sa patte.

Goéland brun réparant son filet.

Bêtes à cornes (ne pas confondre avec les escargots).

Ragondin du matin, le soleil est en chemin (proverbe briéron).

Mes voisins.

Hier, 11 septembre 2022, c'était l'ouverture de la chasse, le début du grand massacre dans de nombreux départements. Pendant au moins 6 mois je n'oserai plus promener les chiens dans les chemins le dimanche matin. Personnellement je ne trouve pas cela normal.

Je ne supporte plus de voir et d'entendre, à longueur d'année, les représentants des chasseurs présenter la chasse comme un élément de protection de la nature, se prétendre "les premiers écolos de France", dénigrer les défenseurs de l'environnement en les qualifiant de "bobos des villes", alors même qu'une quantité non négligeable de chasseurs est issue du monde urbain.

Je ne supporte plus leurs affiches présentant une nature idyllique ou la mise à mort du gibier est représentée comme naturelle.

Non mesdames et messieurs les chasseurs, il n'est pas naturel qu'un animal meurt d'un coup de fusil.

S'il fut une époque ou la chasse permettait aux moins aisés "d'améliorer l'ordinaire" et de manger de la viande, ce n'est plus une nécessité vitale aujourd'hui.

Aujourd'hui on chasse simplement pour le plaisir de tuer.

Je dois avouer, à ma grande honte, que j'ai chassé de 18 à 19 ans. Mon père, mes grands-pères, étaient chasseurs. Alors quoi de plus naturel que d'assurer la relève ? Pourtant, au bout d'un an j'ai fait le constat que j'aimais regarder la nature, et le tir. J'ai donc fait le choix d'observer la nature en marchant, bien souvent avec un appareil photo, et pour le tir je me suis inscrit dans un club de tir sportif, pour tirer sur des cartons.

Alors si les adeptes de la chasse aiment véritablement la nature, qu'ils la préservent au lieu de la détruire.

La chasse et la nature, une fausse image véhiculée à grand renfort de médias.

Toujours la même association mensongère, mais là on franchit un pas dans le sordide en exposant de macabres trophés.

Tous les moyens sont bons pour attirer de nouveaux tartarins.