Lors des "coups de vent" de faible intensité les oiseaux marins se mettent à l'abri en se posant sur des rochers ou ils se sentent en sécurité. Si le vent se renforce ils s'éloignent alors dans les terres pour se poser dans les champs.

Les petits limicoles eux, continuent inlassablement leur course sur le sable, à la recherche de petits crustacés et de vers. 

Ci-dessous un Goéland marin fait le guet et se toilette, pendant que des Goélands argentés font la sieste en toute tranquillité.

Le Goéland marin se reconnait à la couleur sombre de ses ailes et de son dos, ainsi qu'à sa grande taille.  Les Goélands argentés ont un plumage beaucoup plus clair et une taille plus petite. Les deux espèces cohabitent facilement.

Les Goélands juvéniles se reconnaissent à leur plumage moucheté. Il leur faudra pratiquement 4 ans pour acquérir leur plumage définitif. Si tout se passe bien pour eux, ils peuvent espèrer vivre une trentaine d'années.

Pendant ce temps, ce Tournepierre à collier recherche sa pitance à la limite des vagues. Ces petits oiseaux arpentent inlassablement le rivage est les rochers. Leur nom est tout à fait adapté à leur comportement puisqu'ils retournent les galets pour y débusquer crustacés et vers marins. Ils sont également très habiles à ouvrir de petits coquillages. Simples à observer ils ne sont pas farouches. Si on s'assied sur les rochers pour les regarder, ils s'approchent à 2 ou 3 mètres sans problème, à condition que l'on reste parfaitement immobile.

Au côté des Tournepierres, les Bécasseaux sanderling sont également en plein déjeuner. Plus craintifs que les Tournepierres ils se déplacent très rapidement, enfonçant le bec dans le sable pour attraper vers et larves de crustacés.

Lorsque vient l'heure de la digestion, tout ce petit monde se pose en bandes plus ou moins importantes parmi les rochers, pour une sieste bien méritée. La cohabitation est de mise, et pacifique. Sur la photo ci-dessous on notera la présence d'un Bécasseau Violet parmi les Tournepierres.

Lorsqu'ils sont posés sur les rochers, le plumage des Tournepierres leur assure un camouflage quasi parfait. De loin ils sont difficiles à observer sur des roches aux couleurs foncées, et sur les varechs.